Le jeune peintre japonais Tsuguharu Foujita arrive à Paris en 1913. Il a alors 27 ans et il a le soutien de son père, un général de l’armée impériale japonaise, qui l’a décrété « peintre de la famille ».
Il prend une carte de copiste au Louvre et travaille un style qui lui est propre : l’hybridation en la culture japonaise et la culture française.
Vers la fin de la Première Guerre mondiale, il a aussi trouvé son look : une coupe de cheveux « au bol », des bijoux, des tatouages, des vêtements sophistiqués. Il est marié depuis 1917 à Fernade Barrey, une artiste française. Ensemble, ils s’installent rue Delambre.
Il expose au Salon d’Automne, au Grand Palais en 1919.
Et c’est à La Rotonde, en 1922, qu’il croise Lucie Badoud, une jeune femme d’à peine 20 ans dont il tombe amoureux et qu’il surnomme Youki, « neige en japonais » parce qu’elle a la peau très blanche. Youri devient son modèle.
Tableau de Foujita à l'exposition Le Paris de la modernité, Petit-Palais.
C’est le début des « années folles ». Foujita devient une figure des nuits de Montparnasse.
Vidéo de présentation de l’exposition Foujita au Musée Maillot en 2018
Une vidéo d’époque où l’on voit Foujita et Youki à Paris, puis au Japon.
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